jeudi 22 avril 2010

Vingt-deux avril: Jour de la Terre

Amies et amis internautes,

Pour lire une courte histoire du jour de la terre, cliquez sur le lien suivant:

En Français/ Wikipedia: Jour de la Terre.

Ne manquez pas non plus l'occasion de visiter le site suivant:
En Anglais/ Wikipedia: Earth Day.

mercredi 7 avril 2010

Rapport USAID 2006: Vulnérabilité Environnementale en Haïti

Amies et amis internautes,

Il s'agit d'un travail très intéressant qui contient de précieuses informations sur Haïti.

Il date de décembre 2006. Il me fait penser au livre de Jared Diamond.

Voici le lien qui vous permettra de le consulter/télécharger:

USAID/Vulnérabilité Environnementale en Haïti: Conclusions & recommandations

dimanche 4 avril 2010

Un mathématicien dénonce le «carbocentrisme»

Par Marc Mennessier
Source: lefigaro.fr, 02/04/2010

Benoît Rittaud met en garde contre l'émergence de la «climatomancie», «ce nouvel art divinatoire qui vise à déduire du comportement humain l'avenir climatique de la Terre dans l'idée de prescrire à chacun des actes de pénitence (quotas, taxe carbone…)».

Pendant longtemps, Benoît Rittaud a pensé, à l'instar de beaucoup de gens, que le réchauffement climatique était dû aux émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine, comme le gaz carbonique (ou CO2). Jusqu'au jour où il entreprend de se plonger dans la littérature scientifique sur laquelle s'appuie cette théorie «carbocentriste» majoritairement approuvée par la communauté scientifique. Et là, ce jeune mathématicien, maître de conférences à l'université Paris-XIII, tombe des nues : «J'ai vite compris qu'il y avait anguille sous roche : trop d'affirmations et de certitudes, mélange entre science et morale, agressivité inouïe envers les contradicteurs. Tout cela m'a fait rapidement douter», confie-t-il au Figaro. Au point qu'il décide d'y consacrer un livre, Le Mythe climatique *, dans lequel il débusque les «erreurs» du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Et surtout sa difficulté à les reconnaître…

«Les carbocentristes n'arrêtent pas de dire qu'ils ont des tas d'arguments à faire valoir. Mais à chaque fois qu'on leur démontre qu'ils se trompent, parfois sur des points cruciaux, ils les minimisent au lieu de s'interroger et d'en tirer toutes les conséquences», explique-t-il.

C'est notamment le cas avec la fameuse courbe de Mann «en crosse de hockey» censée démontrer que la température globale a anormalement augmenté au cours des cinquante dernières années. Et qui a subrepticement disparu du dernier rapport du Giec… Autre exemple fameux : les carottes de glace en Antarctique. Selon l'auteur, leur étude montre que si un lien de causalité existe entre température et gaz carbonique, alors c'est la température qui est la cause de la hausse du CO2 et non la conséquence. Soit l'inverse de ce qu'affirment les carbocentristes !

Terminologie «trompeuse»

Mais ce n'est pas tout. Lorsque ces derniers affirment qu'il y a au moins 90 % de chances pour que l'homme soit à l'origine de dérèglements du climat, Benoît Rittaud leur reproche d'utiliser une terminologie «très trompeuse» en laissant croire qu'ils ont fait un calcul de probabilités, alors qu'il n'en est rien. «C'est juste l'expression d'un avis général qui ne repose sur aucun fondement mathématique», assène-t-il en qualifiant le Giec «d'ovni scientifique». On n'a jamais vu, dans l'histoire des sciences une entité politico-scientifique aussi influente. À chaque fois que l'on mélange la politique, qui est censée promouvoir le «bien», avec la science, qui est là pour rechercher le «vrai», on aboutit à des impasses.

Passionné d'épistémiologie, l'auteur met en garde contre l'émergence de la «climatomancie», «ce nouvel art divinatoire qui vise à déduire du comportement humain l'avenir climatique de la Terre dans l'idée de prescrire à chacun des actes de pénitence (quotas, taxe carbone…)». À ne pas confondre toutefois avec le carbocentrisme. Si ce dernier est une science fausse, une théorie erronée dont l'auteur voit dans la crise actuelle les prémices de l'effondrement, la première est une fausse science qui est à la climatologie ce que l'astrologie est à l'astronomie. À savoir une démarche consistant à instrumentaliser un objet scientifique (le climat, le ciel…) pour dire des choses sur nous-mêmes et prédire notre avenir individuel ou collectif. Le tout avec le renfort de l'ordinateur, grâce auquel «les rêveries les plus folles disposent désormais d'un immense terrain de jeu». À lire absolument.
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* «Le Mythe climatique», Seuil, 2010.